du muscle sus-épineux. Abduction de l’humérus étudiée chez les cadavres

Nous avons évalué la fonction du tendon sus-épineux avec un modèle d’épaule dynamique. Le mouvement actif de l’articulation glénohumérale a été simulé dans 10 échantillons d’épaule cadavérique avec des forces de cylindre hydrodynamiques au niveau du muscle deltoïde et de la coiffe des rotateurs. La régulation informatisée a initié des cycles normalisés de mouvement articulaire glénohuméral, où l’effet isolé du muscle supraspinatus a pu être étudié., L’efficacité du muscle supraspinatus sur l’élévation de l’articulation glénohumérale a été mesurée avec un système de capteurs à ultrasons. Les pressions sous la voûte coracoacromiale ont été enregistrées avec des capteurs capacitifs, comme indicateur de l’impact à l’épaule. L’élimination de la force du muscle supraspinatus a conduit à une diminution de 6% de l’élévation de l’articulation glénohumérale. Le muscle deltoïde a pu inverser cette perte d’élévation par une augmentation de force d’un tiers de la force supraspinatus perdue., Si aucune force n’était appliquée au muscle sus-épineux, les pressions moyennes sous la voûte coracoacromiale diminuaient de 8%. Il a été conclu que le supraspinatus produit moins de couple et plus de compression de l’articulation glénohumérale que le deltoïde. Cependant, le supraspinatus n’a aucun effet sur la dépression de la tête humérale pendant l’élévation. La conséquence clinique de nos observations est que la fermeture opératoire des défauts du tendon sus-épineux n’est pas obligatoire.

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