Carl Rogers a joué un rôle déterminant dans le développement de la psychothérapie Non directive, qu’il a initialement appelée Client-thérapie centrée etil est connu comme le père de la thérapie centrée sur le client. Tout au long de sa carrière, il s’est consacré à la psychologie humaniste et est bien connu pour sa théorie du développement de la personnalité.,
Carl Rogers
Carl Ransom Rogers (8 janvier 1902 – 4 février 1987) était un psychologue américain influent, qui, avec AbrahamMaslow, était le fondateur de l’approche humaniste de la psychologie clinique.
ce qui suit a été adapté de Wikipedia: Carl Rogers et PersonalityTheories: Carl Rogers.
Rogers est né le 8 janvier 1902 à Oak Park, Illinois, une banlieue de Chicago. Son père était un ingénieur civil et sa mère était une femme au foyer et fervente chrétienne; Rogers était le quatrième de six enfants.,
Après une éducation dans un environnement religieux et éthique strict, il est devenu une personne plutôt isolée, indépendante et disciplinée, et a acquis une connaissance et une appréciation de la méthode scientifique dans un monde pratique.
quand Carl Rogers avait 12 ans, sa famille a déménagé dans une ferme à environ 30 miles à l’ouest de Chicago, et c’est ici qu’il devait passer son adolescence. Il a ensuite étudié l’agriculture à l’Université du Wisconsin. Plus tard, il est passé à la religionétudier pour le ministère., Pendant ce temps, il a été sélectionné comme l’un des dix étudiants à se rendre à Pékin pour la « World Student Christian Federation Conference”pendant six mois. Il nous dit que ses nouvelles expériences donc élargi sa pensée qu’il a commencé à douter de certaines de ses opinions religieuses.
Après avoir obtenu son diplôme, il a épousé Helen Elliot (contre la volonté de ses parents), a déménagé à New York et a commencé à fréquenter L’Union Theological Seminary, une célèbre institution religieuse libérale. Rogers est passé au programme de psychologie clinique de L’Université Columbia et a reçu son doctorat en 1931., Il avait déjà commencé son travail clinique au Rochester de la Société pour la Prévention de la Cruauté envers les Enfants.
on lui offre un poste de professeur titulaire à L’Université D’État de L’Ohio en 1940. En 1942, il écrit son premier livre, Counseling and Psychotherapy. Dans ce document, Rogers a suggéré que le client, en établissant une relation avec une compréhension, en acceptantthérapiste, peut résoudre les difficultés et acquérir la perspicacité nécessaire pour restructurer leur vie.
puis, en 1945, il a été invité à créer un centre de conseil à L’Université de Chicago., C’est en travaillant là-bas, en 1951, qu’il a publié son ouvrage majeur, la thérapie centrée sur le Client, dans lequel il décrit sa théorie de base. En 1956 Rogersest devenu le premier président de l’American Academy of Psychotherapists. En 1957, il est arrivé à l’Université du Wisconsin. Cependant, à la suite de plusieurs conflits internes au département de psychologie du Wisconsin, Rogers est devenu désillusionné par le milieu universitaire.,
en 1964, Rogers a été choisi « humaniste de l’année » par L’American Humanist Association, et il a reçu une offre pour rejoindre le personnel du Western Behavioral Studies Institute (WBSI) pour la recherche, qu’il a accepté et a ensuite déménagé à Tola Jolla, en Californie . Rogers a quitté la WBSI pour aider à fonder le centre d’études de la personne en 1968. Il est resté un résident de La Jolla pour le reste de sa vie, faisant de la thérapie, des discours et des écrits jusqu’à sa mort subite en 1987., La dernière décennie de Rogers était consacrée à l’application de ses théories dans les domaines des conflits sociaux nationaux, et il a voyagé dans le monde entier pour y parvenir.
en 1987, Rogers a subi une chute qui a entraîné une fracture de la hanche. Il a eu une opération réussie, mais son cœur a échoué la nuit suivante et il est mort quelques jours plus tard.
la théorie et la thérapie de Carl Roger
La théorie de Roger est clinique, basée sur des années d’expérience avec ses clients. La théorie est considérée comme humaniste et phénoménologique., Sa théorie est basée sur dix-neuf propositions:
Tous les individus (organismes) existent dans un monde d’expérience en constante évolution (champ phénoménal) dont ils sont le centre.
L’organisme réagit au champ, tel qu’il est vécu et perçu. Ce champ perceptuel est « réalité » pour l’individu.
l’organisme réagit comme un tout organisé à ce champ phénoménal.
Une partie du champ perceptuel total se différencie progressivement en tant que soi., À la suite de l’interaction avec l’environnement, et en particulier à la suite de l’interaction évaluationnelle avec les autres, la structure du soiest formé – un modèle conceptuel organisé, fluide mais cohérent de perceptions des caractéristiques et des relations du « JE » ou du « moi », ainsi que des valeurs attachées à ces concepts.
l’organisme a une tendance de base et s’efforce – d’actualiser, de maintenir et d’améliorer l’organisme expérimenté.
Le meilleur point de vue pour comprendre le comportement est le cadre de référence de l’individu.,
le comportement est fondamentalement la tentative dirigée par but de l’organisme pour satisfaire ses besoins tels qu’expérimentés, sur le terrain tels que perçus.
L’émotion accompagne et facilite en général un tel comportement dirigé vers un but, le type d’émotion étant lié à la signification perçue du comportement pour le maintien et l’amélioration de l’organisme.
Les valeurs vécues directement par l’organisme, et dans certains cas sont des valeurs interjetées ou prises en charge par d’autres, mais perçues de manière déformée, comme si elles avaient été vécues directement.,
Au fur et à mesure que les expériences se produisent dans la vie de l’individu, elles sont soit a) symbolisées, perçues et organisées en quelque relation avec le soi, b) ignorées parce qu’il n’y a pas de relation perçue avec la structure du soi, c) niées symbolisationou données déformées symbolisation parce que l’expérience est incompatible avec
la plupart des façons de se comporter adoptées par l’organisme sont celles qui sont compatibles avec le concept de soi.
Dans certains cas, le comportement peut être provoqué par des expériences et des besoins organiques qui n’ont pas été symbolisés., Un tel comportement peut être incompatible avec la structure du soi, mais dans de tels cas, le comportement n’est pas « possédé » par l’individu.
l’ajustement psychologique existe lorsque le concept de soi est tel que toutes les expériences sensorielles et viscérales de l’organisme sont, ou peuvent être, assimilées à un niveau symbolique dans une relation cohérente avec le concept de soi.
l’inadaptation psychologique existe lorsque l’organisme nie la conscience d’expériences sensorielles et viscérales significatives, qui par conséquent ne sont pas symbolisées et organisées dans la gestalt de la structure de soi., Quand cette situationexiste, il y a une tension psychologique de base ou potentielle.
toute expérience incompatible avec l’organisation de la structure du soi peut être perçue comme une menace, et plus il y a de ces perceptions, plus la structure du soi est organisée de manière rigide pour se maintenir.
dans certaines conditions, impliquant principalement l’absence totale de menace pour la structure du soi, les expériences qui ne le sont pas peuvent être perçues et examinées, et la structure du soi révisée pour assimiler et inclure de telles expériences.,
lorsque l’individu perçoit et accepte dans un système cohérent et intégré toutes ses expériences sensorielles et viscérales, alors il comprend nécessairement mieux les autres et accepte davantage les autres en tant qu’individus séparés.
à mesure que l’individu perçoit et accepte dans sa structure de soi plus de ses expériences organiques, il constate qu’il remplace son système de valeurs actuelles – largement basé sur des introjections qui ont été symbolisées de manière déformée – par un processus de valorisation organismique continu.
Carl Rogers est surtout connu pour ses contributions à la thérapie., Sa thérapie a subi quelques changements de nom en cours de route: il l’appelait à l’origine non directive, car il estimait que le thérapeute ne devrait pas diriger le client, mais plutôt être là pour le client pendant que le client dirige la progression de la thérapie. En devenant plus expérimenté, il s’est rendu compte que, aussi « non-directif »qu’il était, il influençait toujours son client par sa « non-directivité! »En d’autres termes, les clients se tournent vers les thérapeutes pour obtenir des conseils, et le trouveront même lorsque le thérapeute essaie de ne pas guider.
Il a donc changé le nom en centré sur le client., Il estimait toujours que le client était celui qui devait dire ce qui ne va pas, trouver des moyens d’améliorer et déterminer la conclusion de la thérapie his sa thérapie était toujours très « centrée sur le client » même s’il reconnaissait l’impact du thérapeute.
les Termes non directifs et centrés sur le client sont toujours utilisés, la plupart des gens l’appellent simplement thérapie rogérienne. L’une des phrases que Rogers a utilisées pour décrire sa thérapie est « de soutien, Pas de reconstruction », et il utilise l’analogie d’apprendre à faire du vélo pour expliquer: lorsque vous aidez un enfant à apprendre à faire du vélo, vous ne pouvez pas simplement lui dire comment., Ils ont de l’essayer par eux-mêmes. Et vous ne pouvez pas les retenir tout le temps non plus. Il arrive un moment où vous devez les laisser partir. S’ils tombent, ils tombent, mais si vous vous accrochez, ils n’apprennent jamais.
c’est la même chose en thérapie. Si l’indépendance (autonomie, liberté avec responsabilité) est ce que vous aidez un client à atteindre, alors il ne l’atteindra pas s’il reste dépendant de vous, le thérapeute. Ils doivent essayer leurs insightsur leur propre, dans la vraie vie au-delà du Bureau du thérapeute!, Une approche autoritaire de la thérapie peut sembler fonctionner à merveille au début, mais finalement elle ne crée qu’une personne dépendante.
Il existe une technique pour laquelle les thérapeutes Rogériens sont particulièrement connus: la réflexion. La réflexion est le miroir de la communication émotionnelle: si le client dit » je me sens horrible! »le thérapeute peut refléter cela au client en disant quelque chose comme « alors, la vie vous fait tomber, Hé? »En faisant cela, le thérapeute communique au client qu’il est effectivement à l’écoute et qu’il se soucie suffisamment de comprendre.,
le thérapeute fait également savoir au client ce que le client communique. Souvent, les gens en détresse disent des choses qu’ils ne veulent pas dire parce que ça fait du bien de les dire. Par exemple, une femme est venue me voir et m’a dit « Ihate men! »J’ai réfléchi en disant » Vous détestez tous les hommes? »Eh bien, elle a dit, peut-être pas tous she elle ne détestait pas son père ou son frère ou, d’ailleurs, moi. Même avec ces hommes qu’elle » détestait », elle a découvert que la grande majorité d’entre eux, elle ne se sentait pas aussi fortement que le mot haine implique., En fait, en fin de compte, elle a réalisé qu « elle ne faisait pas confiance à beaucoup d » hommes, et qu « elle avait peur d » être blessée par eux comme elle l » avait été par un homme en particulier.
la réflexion doit être utilisée avec soin et elle doit être authentique. Ce qui en amène une aux célèbres exigences du thérapeute de Rogers. Rogers a estimé qu’un thérapeute, pour être efficace, doit avoir trois qualités:
1. Congruence genu authenticité, honnêteté avec le client.
2. Empathie the La capacité de ressentir ce que le client ressent.
3. Respect acceptance acceptation, respect positif inconditionnel envers le client.,
Il dit que ces qualités sont « nécessaires et suffisantes »: si le thérapeute montre ces trois qualités, le client s’améliorera, même si aucune autre « technique »spéciale n’est utilisée. Si le thérapeute ne montre pas ces trois qualités, l’amélioration du client sera minime, peu importe le nombre de « techniques »utilisées.
développement de la personnalité
En ce qui concerne le développement, il a décrit des principes plutôt que des étapes. La question principale est le développement d’un concept de soi et le progrès d’un soi indifférencié à être pleinement différencié.
le Concept de Soi . . ., la gestalt conceptuelle cohérente organisée composée de perceptions des caractéristiques du » JE « ou du » moi « et des perceptions des relations du » JE « ou du » moi » aux autres et à divers aspects de la vie, ainsi que des valeurs attachées à ces perceptions. C’est une gestalt qui est disponible pour la conscience mais pas nécessairement dans la conscience. C’est une gestalt fluide et changeante, un processus, mais à un moment donné c’est une entité spécifique.
dans le développement du concept de soi, il considérait la considération positive conditionnelle et inconditionnelle comme la clé., Ceux qui sont élevés dans un environnement de respect positif inconditionnel ont la possibilité de se réaliser pleinement. Ceux qui sont élevés dans un environnement de considération positive conditionnelle ne se sentent dignes que s’ils correspondent à des conditions (ce que Rogers décrit comme des conditions de valeur) qui ont été établies par d’autres.
Le développement Optimal, tel que mentionné dans la proposition 14, entraîne un certain processus plutôt qu’un état statique. Il décrit cela comme la bonne vie où l’organisme vise continuellement à réaliser son plein potentiel., Il a énuméré les caractéristiques d’une personne pleinement fonctionnelle:
Une ouverture croissante à l’expérience – ils s’éloignent de la défensive et n’ont pas besoin de subception (une défense perceptuelle qui implique l’application inconsciente de stratégies pour empêcher un stimulus troublant d’entrer dans la conscience).
un mode de vie de plus en plus existentiel – vivre pleinement chaque instant – ne pas déformer le moment pour s’adapter à la personnalité ou au concept de soi, mais permettre à la personnalité et au concept de soi d’émaner de l’expérience., Cela se traduit par l’excitation, l’audace, l’adaptabilité, la tolérance, la spontanéité et un manque de rigidité et suggère une base de confiance.
ouvrir son esprit à ce qui se passe maintenant, et découvrir dans ce processus actuel quelle que soit la structure qu’il semble avoir.
accroître la confiance des organismes – ils font confiance à leur propre jugement et à leur capacité à choisir un comportement approprié pour chaque instant. Ils ne s’appuient pas sur les codes et les normes sociales existants, mais croient que, comme ils sont ouverts aux expériencesils seront en mesure de faire confiance à leur propre sens du bien et du mal.,
liberté de choix – ne pas être entravé par les restrictions qui influencent un individu incongru, il est en mesure de faire un plus large éventail de choix plus librement. Ils croient qu’ils jouent un rôle dans la détermination de leur propre comportementet se sentent donc responsables de leur propre comportement.
créativité – il s’ensuit qu’ils se sentiront plus libres d’être créatifs. Ils seront également plus créatifs dans la façon dont ils s’adaptent à leur propre situation sans ressentir le besoin de se conformer.
fiabilité et constructivité – on peut leur faire confiance pour agir de manière constructive., Une personne qui est ouverte à tous ses besoins sera en mesure de maintenir un équilibre entre eux. Même les besoins agressifs seront appariés et équilibrés parbien intrinsic chez les individus congruents.
Une vie riche et pleine – il décrit la vie de l’individu pleinement fonctionnel comme riche, pleine et passionnante et suggère qu’ils éprouvent la joie et la douleur, l’amour et le chagrin, la peur et le courage plus intensément. Description de Rogers de la bonne vie:
ce processus de la bonne vie n’est pas, j’en suis convaincu, une vie pour les timides., Elle implique l’étirement et la croissance de plus en plus de ses potentialités. Cela implique le courage d’être. Il signifie lancer oneselffully dans le flux de la vie.
Psychopathologie
Rogers décrit les concepts de congruence et d’incongruence comme des idées importantes dans sa théorie. Dans la proposition 6, il se réfère à la tendance actualisante. La volonté de devenir ce que l’on peut être, de réaliser ses potentialités. En même temps, il reconnaîtla nécessité d’un respect positif. Chez une personne pleinement congrue, la réalisation de son potentiel ne se fait pas au détriment de l’expérience d’un respect positif., Ils sont capables de mener des vies authentiques et authentiques. Les individus incongrus, dans leur poursuite du positifgard, vivent des vies qui incluent la fausseté et ne réalisent pas leur potentiel. Les Conditions imposées par ceux qui les entourent les obligent à renoncer à leur vie authentique et authentique pour rencontrer l’approbation des autres. Ils vivent des vies qui sontpas fidèles à eux-mêmes, à qui ils sont à l’intérieur.
il suggère que l’individu incongru qui est toujours sur la défensive, ne peut pas être ouvert à toutes les expériences et ne fonctionne pas idéalement et peut même être défectueux., Ils travaillent dur pour maintenir/protéger leur concept de soi.Parce que leur vie n’est pas authentique, c’est une tâche difficile et ils sont constamment menacés. Ils déploient des mécanismes de défense pour y parvenir. Il décrit deux mécanismes: la distorsion et le déni. La distorsion se produit lorsque l’individu perçoit une menaceà leur concept de soi. Ils déforment la perception jusqu’à ce qu’elle corresponde à leur concept de soi. Le déni suit le même processus, sauf qu’au lieu de déformer, ils nient l’existence de la menace.
Ce comportement défensif réduit la conscience de la menace mais pas la menace elle-même., Et ainsi, à mesure que les menaces montent, le travail de protection du concept de soi devient plus difficile et l’individu plus défensif et rigide dans sa structure. Si l’incongruence est immodérée, ce processus peut conduire l’individu à un État qui serait généralement décrit comme névrotique (bien que Rogers lui-même ait préféré éviter les étiquettes). Leur fonctionnement devient précaire et psychologiquementvulnérable. Si la situation s’aggrave, il est possible que les défenses cessent complètement de fonctionner et que l’individu prenne conscience de l’incongruence de sa situation., Leur personnalité devient désorganisée et bizarre, comportement irrationnel, associéavec des aspects précédemment niés de soi, peut éclater de manière incontrôlable.
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