Les Guerres d’indépendance

la compétition pour le trône

avec la mort D’Alexandre III en 1286 et de sa jeune petite-fille Margaret, la « bonne de Norvège”, quatre ans plus tard, près de deux siècles de relations Anglo-écossaises relativement amicales ont pris fin. Une incertitude totale quant à la succession au trône fournit à Édouard Ier d’Angleterre et à ses successeurs une chance d’intervenir en Écosse puis d’assimiler celle-ci., Bien que les deux pays soient des monarchies Féodales d’un type largement similaire, la tentative anglaise était, dans la pratique, trop maladroite pour avoir un espoir de succès. En outre, la lutte pour l’indépendance a révélé qu’un degré marqué d’unité nationale avait surgi parmi les différents peuples D’Écosse. À travers le conflit Anglo-écossais, L’Écosse a développé une tendance fondamentale—à rechercher l’autosuffisance et aussi à se tourner vers L’Europe continentale pour les alliances et l’inspiration-qui a persisté au moins jusqu’en 1560.,

avant la mort de la Servante de Norvège, le gouvernement intérimaire écossais des « gardiens” avait convenu, par le Traité de Birgham (1290), qu’elle devait épouser L’héritier D’Édouard Ier d’Angleterre, bien que L’Écosse devait être préservée en tant que royaume séparé. Après sa mort, 13 prétendants à la couronne écossaise apparurent, la plupart d’entre eux étant des magnats écossais. Au départ, les Écossais n’avaient aucune raison de soupçonner les motifs d’Édouard Ier d’avoir entrepris de juger les diverses revendications., Il est apparu, cependant, Qu’Edward ne se voyait pas comme un arbitre extérieur mais comme le Supérieur féodal du monarque écossais et donc capable de disposer de l’Écosse en tant que fief. Que L’interprétation D’Edward était malhonnête est suggéré par le fait qu’il n’avait pas invoqué les anciennes et vagues revendications anglaises de supériorité sur L’Écosse alors que la Servante de Norvège était encore en vie et qu’il avait conclu un traité avec L’Écosse sur la base de l’égalité, et non pas en tant que supérieur féodal revendiquant,

Les prétendants au trône, qui avaient beaucoup à perdre en s’opposant à Édouard, acceptèrent généralement de reconnaître sa seigneurie supérieure sur L’Écosse. Mais une réponse différente à sa revendication de seigneurie fut donnée par la « communauté du royaume » (les laïcs et les hommes d’Église importants D’Écosse en tant que groupe), qui refusa d’engager quiconque devait être roi D’Écosse sur cette question et manifesta ainsi un sens sophistiqué de l’unité nationale.,

Le sixième Robert de Bruce et John Balliol (voir John), descendants d’un frère cadet de Malcolm IV et William, ont émergé comme les principaux concurrents, et en 1292 Édouard Ier a nommé Balliol roi. Quand Édouard chercha à exercer sa suzeraineté en intentant des procès en appel D’Écosse et en sommant Balliol de faire son service militaire en France, les Écossais décidèrent de résister. En 1295, ils concluent une alliance avec la France, et en 1296, L’armée D’Édouard marche vers le nord, mettant à sac Berwick sur son chemin.

Edward força facilement Balliol et L’Écosse à se soumettre., La Résistance nationale à la gouvernance anglaise de l’Écosse se développa lentement par la suite et fut dirigée par William Wallace, fils d’un chevalier, en l’absence d’un chef parmi les magnats. Wallace battit les Anglais à Stirling Bridge en 1297, mais perdit à Falkirk l’année suivante. Il a été exécuté à Londres en 1305, après avoir montré que le leadership héroïque sans statut social ne suffisait pas. Lorsque le huitième Robert de Bruce, petit-fils du concurrent, se révolte en 1306 et se fait couronner Robert Ier, il fournit la mise au point nécessaire pour mobiliser le potentiel considérable de la Résistance nationale.

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